lundi 22 mars 2010

Gorillaz - Plastic Beach [Critique]


Gorillaz est un groupe virtuel composé de 2D, Noodle, Murdoc Niccals et Russel Hobbs, tous inventés par Damon Albarn le chanteur du groupe de Britpop, Blur, et Jamie Hewlett, un designer et dessinateur de BD anglais.

Grâce à eux, le groupe a pu s’imposer sur la scène internationale en étant très apprécié du public et de la critique. D’abord très original dans la manière de proposer leur musique ainsi que la combinaison visuel qui l’accompagne, le groupe a réussi, à la manière de Daft Punk, à se faire tout véritablement entendre grâce à cet anonymat dissimulé.

Deux albums plus tard et 5 ans après Demon Days, les revoilà avec Plastic Beach, sorti il y a maintenant 2 semaines.


Et cet album a besoin de mûrir dans les oreilles avant de pouvoir se faire pleinement apprécier. Et même après plusieurs écoutes, l’avis que l’on s’en fait est décevant. Cet album est très homogène, voire même trop. On passe par d’excellents titres, d’autres plutôt bons, et d’autres partiellement ratés. Pourtant la panoplie de collaborations au premier abord fait rêver. Parmi les artistes les plus connus présents en guest-star, on retrouve Snoop Dogg, Bobby Womack, Mos Def, De La Soul et également Lou Reed. Autant dire qu’on se fout pas de notre gueule, même si en fait un peu quand même.

L’album se laisse gentiment écouter, mais bon, sans plus. Avec quelque clips peut-être que tout cela s’appréciera d’avantage, et encore. ..


Plastic Beach sonne de début à la fin comme la bande originale d’un film d’espionnage, ou d’un cartoon pour grandes personnes (cf : le clip de Stylo, ci-dessous, avec un Bruce Willis meurtrier).

On se rend surtout compte que le concept Gorillaz s’épuise, car il ne repose sur rien.


Note globale : 6/10

Titres + (les vraiment très bons) : Stylo; On Melancholy Hill; Empire Ants.


Stylo


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