Ai-je réellement besoin de présenter Usher , LA star masculine américaine du R&B ? Sa notoriété et son talent sont indiscutables, et pourtant la promotion de Raymond v. Raymond, son 6ème album studio, semblait être orchestrée pour conclure à un bon gros flop.
Un premier single sorti à la va-vite + deux autres simultanément à la sortie de l’opus = un grand schmilblick qui ne présageait que du négatif.
Mais on parle ici d’un chanteur ayant vendu en 2004 dans le monde entier, plus de 20 millions d’exemplaires de son Confessions, dont la moitié aux Etats-Unis, un exploit, ce qui fera de cet album, l’album R&B le plus vendu des années 2000, et le 2ème album le plus vendu de cette même décennie.
Il n’y a donc finalement pas de surprise lorsque l’on voit que même en 2010, Usher réussit facilement à entrer directement à la première place du Billboard américain.
Concernant l’album en lui-même, il faut avouer qu’Usher ne mise pas sur l’audace de se renouveler ou de proposer quelque chose de déroutant pour le public. Ce qui semble gêner beaucoup de personnes, ce sont les thèmes abordés par Usher Raymond IV, 31 ans; car oui textuellement ça ne vole pas haut. Ca parle de fesses rebondies et de formes bien en place. Pour ma part, je ne vois pas ce qu’il y a de mal à chanter ça à son âge. Un Chris Brown aurait sûrement mieux faire la pair, mais après tout le R&B commercial, c’est du booty à fond, et du sweet love à toutes les sauces.
Rien de bien transcendant donc, et pourtant l’album se veut très efficace, surtout grâce à un capital sympathie, sur lequel Usher peut s’asseoir en toute confiance.
Qu’il invite Will.i.am sur OMG, un titre rythmiquement pompé sur le dernier album de The Black Eyed Peas, ou les plagiats de titres mythiques de Stevie Wonder (Living For The City, 1973) sur Lil’ Freak, ou de Michael Jackson (The Lady In My Life, 1982) sur There Goes My Baby, Usher réussit quand même à faire sonner cet opus comme une bonne galette à avoir dans son lecteur mp3 pour bien débuter le printemps, et pourquoi pas passer un été fort sympathique.
Cet album vous fera lover grâce à des ballades de R&B typiques avec Mars Vs. Venus et Foolin’ Around, une sorte de version 2.0 de U Got It Bad (album 8701, sorti en 2001).
On pourra également se déhancher sur Hey Daddy (Daddy’s Home) et She Don’t Know, en featuring avec le rappeur Ludacris.
Note Globale : 7,5/10
Titres + : Monstar; Hey Daddy (Daddy’s Home); OMG; Making Love (Into The Night).
Hey Daddy (Daddy's Home)
Lil' Freak (featuring Nicki Minaj)
OMG (featuring Will.i.am)
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